900 Nautiques : SFS II Premier arrivé dans le coup de vent
SFS II en a terminé tôt ce mercredi matin, peu avant 6 heures, avec cette 7ème édition des 900 Nautiques de Saint-Tropez. Premier équipage à franchir la ligne d’arrivée mouillée comme à l’accoutumée sous la tour du Portalet, les hommes de Lionel Péan ont achevé en boulet de canon une course marquée par une grande instabilité météo. Le vent est, en effet, rentré puissamment du secteur est juste en bordure du golfe, et c’est à plus de 25 nœuds que SFS II a salué le comité de course qui jugeait l’arrivée. « Ces 900 Nautiques ont constitué une très belle entrée en matière pour le bateau et l’équipage » souligne Péan, « à l’orée d’une saison particulièrement riche et chargée. Sans surprise, nous gagnons en temps réel. Un podium en temps compensé serait très apprécié de l’équipage qui s’est donné sans compter… »
Un podium en temps compensé, soit le classement après calcul du temps de course incluant le handicap propre à chaque bateau en fonction de sa taille, qui devra naturellement attendre que le reste de la flotte, toujours aux prises avec les systèmes météos compliqués du sud Sardaigne, rejoigne Saint-Tropez. SFS II, longtemps englué dans les petits airs sardes, a touché en milieu de nuit des vents soutenus, de secteur ouest dans un premier temps, puis basculant rapidement à l’est pour favoriser une arrivée ultra rapide. « Nous avons même côtoyé une tornade au large de la Sardaigne » raconte Lionel. « Un phénomène impressionnant, avec l’eau qui montait verticalement dans le tourbillon. Nous étions heureusement du bon côté. » Cette quatrième journée de mer s’avère au final la meilleure de toute l’épreuve. « Sous un grand soleil, le bateau a progressivement accéléré, quasiment sur un seul bord jusqu’au Levant. SFS II évoluait alors dans les conditions qu’il préfère et tout l’équipage a pris énormément de plaisir. »
Les 900 Nautiques, première épreuve de l’année, auront ainsi permis à l’équipage de prendre ses marques, à l’instar du médaillé olympique en Finn Guillaume Florent, nouveau venu à bord et qui a en l’occurrence connu sa première nuit en mer, en régate, à bord d’une vraie machine de course au large. « Nous avons un peu bricolé sur le moteur, et pu mesurer l’usure de certaines de nos voiles qui accusent le poids de leurs 5 ans d’âge » explique Péan. « Nous aurons pour la SNIM à Marseille (25 au 28 mars), notre prochain rendez-vous, des voiles neuves. »
Crédit Photo: Gilles Martin-Raget
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– CP –
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