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Louis Vuitton Cup : Emirates Team New Zealand prédomine malgré un incident technique

Emirates Team New Zealand a fait face à une défaillance technique survenue en course aujourd’hui, lors de la première manche du quatrième Round Robin de la Louis Vuitton Cup, la régate de sélection des Challengers de l’America’s Cup. Celle-ci n’aura cependant pas eu raison de leur impressionnante victoire face à Luna Rossa Challenge.

Lors du premier tiers de course autour du parcours en sept bords, le mousqueton reliant la voile d’avant à l’étai d’Aotearoa a rompu. Près de trois minutes ont été nécessaires à l’équipage néo-zélandais pour se défaire de la voile traînant dans l’eau et qui fut rapidement récupérée par leur équipe technique en mer.

Le skipper Dean Barker et son équipage kiwi sont ensuite repartis en course, sans voile d’avant, uniquement propulsés par leur aile haute de 131 pieds (40 m) ! 48 minutes après avoir franchi la ligne de départ, ils se sont imposés avec brio face au syndicat italien avec 2 minutes et 19 secondes d’avance et en décrochant leur sixième point dans la régate qualificative pour l’America’s Cup.

« Ce fut un incident frustrant et vraiment déplorable » commente Dean Barker à son retour à terre. « Nous n’avons jamais eu de problème à ce niveau. C’est inévitable lorsqu’on commence à régater. Le seul point positif à noter est le superbe travail de l’équipage qui a rapidement réagi face à la situation en la gérant du mieux possible. La manière dont ils y ont fait face fut la bonne ».

Emirates Team New Zealand semble effectivement ne pas avoir été affecté par l’absence de voile d’avant. Cependant, le skipper Dean Barker explique que la voile d’avant est nécessaire à l’équilibre du catamaran à aile de 72 pieds.

« C’est beaucoup plus difficile d’empanner sans voile d’avant. Nous n’avons pas empanné aussi efficacement qu’avec » continue Dean Barker. « Et à l’inverse, si vous deviez naviguer qu’avec la voile d’avant, les dérives et les safrans seraient aussi réglés différemment pour mieux équilibrer le bateau ».

L’équipage du skipper italien Max Sirena a été plus performant que lors de leur précédent duel, le 13 juillet dernier. Le défi transalpin est certes parvenu à réduire l’écart de plus de trois minutes mais cela n’a pas suffit pour résister aux Néo-Zélandais malgré leur défaillance.

« Nous avons effectué quelques optimisations à bord pour notamment améliorer l’aérodynamisme » explique Max Sirena. « Aujourd’hui, les Kiwis ont démontré leur vitesse tout le long du parcours. Nous avons bien navigué aussi, ce qui était notre objectif principal, mais en tant qu’équipage nous devons essayer d’augmenter notre vitesse dans les semaines à venir ».

A propos de la course du jour :

  • Parcours de l’America’s Cup en sept bords
  • Longueur du parcours : 15.43 milles nautiques
  • Temps de course : ETNZ – 48:10 ; LR – 50:29
  • Distance totale parcourue : ETNZ – 19.4 milles nautiques; LR – 19.99 milles nautiques
  • Vitesse moyenne : ETNZ – 24.19 nœuds (44.79km/h); LR – 23.77 nœuds (44.02km/h)
  • Vitesse maximale : ETNZ – 38.72 nœuds (71.70km/h); LR – 37.73 nœuds (69.87km/h)
  • Vitesse du vent : moyenne13.8 nœuds; pointe à 20.5 nœuds

Tags sur NauticNews: Louis Vuitton Cup, America’s Cup, AC72

Crédit Photo : ACEA / GILLES MARTIN-RAGET

– CP –

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