Laser : La parenthèse olympique
L’Association France Laser remercie Sarah Steyaert et Jean-Baptiste Bernaz d’avoir défendu ses couleurs lors des JO de Londres. Olympique grâce à son dynamisme et à son développement à travers le monde, le Laser a naturellement évolué ces dernières années, notamment au niveau de sa pratique. Ce nouveau statut a conduit à la création d’une filière de haut niveau et à la féminisation de ses pratiquants. Cela a aussi entrainé un écart entre les coureurs, qui malheureusement se creuse. Cet écart s’accentue avec la réduction des pôles espoirs (plus qu’un seul) et des Centres d’Entraînement Régionaux qui offraient plusieurs sites de pratique d’excellence. La multiplication de ces CER permettrait au contraire d’effectuer une meilleure détection et surtout d’augmenter le niveau de pratique de tous. « L’élite ne s’extrait pas de la masse, mais elle doit dynamiser la pratique de masse » martèle Christelle Marsault, présidente de l’AFL.
Les mots de la présidente
« L’Association France Laser tient à remercier les deux sélectionnés olympiques mais aussi tous les coureurs qui se sont battus durant 4 ans, et souvent plus, pour accéder à cette épreuve mythique sans y être parvenu. Un grand merci à toute notre élite en Laser qui nous fait rêver et espérer des titres et des médailles. Le statut olympique a entrainé une hausse du niveau, surtout chez les féminines, mais peu de coureurs poursuivent leur carrière au-delà de leurs 20 ans. Or il faut du temps pour devenir un bon régatier. Sur les deux Medal Race olympiques, Radial et Standard, la moyenne d’âge des participants était de plus de 27 ans. Et c’est toute la pratique de détection et de formation qui doit être repensée en synergie avec les différentes instances concernées. La solution doit passer par une meilleure coordination entre les Associations de classe proches des membres comme l’AFL, les clubs et les régions qui supportent souvent toute la formation et les instances fédérales en charge du haut niveau. Il faut éviter que les jeunes continuent de décrocher rapidement, sans avoir pris le temps de se faire plaisir. Or, l’important n’est pas de participer, mais de se faire plaisir. Plaisir d’un bon départ, d’une bonne manche ou d’avoir battu son copain ».
Plus d’informations : Site de l’Association France Laser
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Crédits photos : Jean-Marie Liot / DPPI
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