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Explorer 50 Beauport cherche un nouveau propriétaire

Navire d’expédition « clés en main », l’Explorer 50 Beauport se distingue par un ultime niveau de confort, de stabilité sur l’eau et de sécurité pour des courtes ou longues croisières. Ce vaisseau construit en 1960 a été choyé par son propriétaire qui s’en sépare aujourd’hui, drapeau en berne. Ayant subi un refit total chez Driscoll Work aux USA en janvier 2010 (peinture extérieure, mises à niveau des systèmes, sondage de la coque), il est comme neuf ! Preuve chez l’agent central Bourniquel Yachts à Cannes.

La particularité de l’Explorer 50 Beauport n’est pas sa date de construction (1960), ni qu’il soit conçu dans un petit chantier canadien, Davie Sons Ltd. Il avait appartenu aux gardes-côtes québecois, avait été prêté à Philippe Cousteau, le fameux fils mort tragiquement, avant d’être transformé en 1993 en yacht de luxe par un ami américain du célèbre commandant français. On sait la grande passion que vouait ce dernier au monde aquatique. Il faut croire que son ami en a fait autant puisque le vaisseau est spécialement équipé pour des tournages de documentaires marins et les expéditions de protection de la nature. En achetant un bateau tel que l’Explorer 50 Beauport, on achète souvent un patrimoine, un passé rempli de souvenirs, un musée. Cet inébranlable extérieur en acier nous en rappelle et on rêve encore d’apercevoir l’empreinte des pas du Pacha…
Bateau de travail converti en yacht

A l’intérieur, difficile à croire qu’à l’origine, ce spectaculaire navire de 51 mètres était un brise-glace, un bateau de travail qui a passé les 30 années de sa vie dans les eaux glaciales du Saint-Laurent, plus exactement sur ses profondes voies maritimes qui relient l’océan Atlantique aux Grands Lacs américains… La plupart des aménagements spartiates destinés aux garde-côtes ont été effacés pour allouer un luxe presque incongru. Le bateau compte désormais 16 cabines, dont 8 des invités et 8 d’équipage (une pour chacun), avec une belle suite propriétaire (122m2 !), un grand salon principal et un charmant salon arrière en plein-air. S’y rajoutent une salle de sport, un sauna et une pièce entière dédiée aux massages. Le décor est celui d’un vieux gréement : classique, chaleureux, un peu club réservé aux hommes. Une vraie barre en bois et des appareillages en cuivre dans le cockpit rajoutent à ce charme intemporel. Les grandes fenêtres carrées diffusent doucement la lumière du jour, apportant quiétude et repos. En revanche, la cuisine surprend par sa modernité. Inox, plaques professionnelles, cave à vin : tout y est pour satisfaire le plus fin des gourmets.

Imposant, mais consommant peu
En 1999, une nouvelle réparation, mécanique cette fois, a eu lieu durant six mois pour mettre à jour les moteurs et les systèmes d’exploitation. Le propriétaire a déboursé plus de 4 millions de dollars pour les mises à niveau seules ! Au printemps 2000, deux nouveaux générateurs John Deere de 115 kW de ont été installés aussi bien qu’un générateur de secours Isuzu de 150 kW et une massive grue de pont hydraulique de 8 tonnes. Grâce à ces améliorations techniques, la consommation du yacht est relativement basse pour un 50 mètres en acier dont le déplacement, 680 tonnes, est certainement respectable. Elle est de seulement 116 l/h en vitesse de croisière (9-10 nœuds) pour les deux moteurs et l’un des générateurs. Un nouveau coup d’éclat vient d’être donné en 2010 pour en faire une vraie bonne affaire pour un globe-trotteur qui recherche un bateau raisonnablement côté.

Crédit photos : Bourniquel Yachts

-KL-

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