La Baraka ou le NB51 (ne pas confondre avec la Baraka de Baglietto) est un extraordinaire mega-yacht de 58,20 mètres construit par le groupement naval turque Proteksan-Turquoise. Son somptueux intérieur, signé Francesco Paszkowski, vaut toutes les louanges puisque le sur-mesure y est total et sans concession. NauticNews.com l’a visité à Monaco en compagnie du manager du projet côté constructeur Alper Kagan Küçük.

Livré à son propriétaire en juin 2010, la Baraka était exposée pour la première fois à Monaco Yacht Show 2010 parmi les nouveautés du broker Camper & Nicholsons. Pour marquer plus encore l’événement, ce dernier a accepté d’héberger à bord du mega-yacht une exposition improvisée d’une artiste contemporaine russe. Pour l’occasion, le pont a été complètement dégagé de toute fioriture orientaliste, comme ces riches tapis persans, et s’est subitement transformé. On a pu constater combien les vitres latérales étaient géantes et combien la finition était sans défaut ! C’est tout le génie du designer Francesco Paszkowski : créer des environnements esthétiques, pratiques et avant tout adaptables. D’abord par le matériau et l’Italien en est passé maître. Chêne clair cérusé, marbre sablé, wengué, cuir patiné, soie naturelle, mosaïque. Tout s’assemble dans une parfaite harmonie pour un intérieur méditerranéen très doux à vivre. Mais le designer florentin est aussi le roi des espaces customisés et la Baraka nous en offre une éclatante démonstration.

Satisfaire tout le monde

Qui n’a pas rêvé de voir une douche d’été, un sauna, un spa et une douche classique réunis au même endroit ? Francesco Paszkowski les a disposé au pont supérieur, le tout, accompagné d’une salle à manger pour 16 invités en plein-air et des bains de soleil pour bronzer au frais. Cela va sans dire, le designer florentin est un génie de la répartition ! Même principe au pont intermédiaire, où l’on mettra une mention spéciale au cockpit. Il est rare de voir un capitaine aussi bien installé. Non seulement la visibilité y est excellente, mais le maître des lieux dispose de deux vraies tables à cartes, d’une vraie cabine arrière et d’un vrai bureau. Au même niveau on trouve une bibliothèque, une salle de sport ultra bien équipée et dotée d’un immense écran TV, un salon arrière (BBQ, salle à manger) en plein-air et un beau salon extérieur avant. On s’en doute, avec cela les propriétaires sont encore plus gâtés. Leur suite au pont principal, où tout est en double, n’a de pareil qu’une chambre princière dans un grand palace. Sans parler des invités, tout aussi gâtés au pont inférieur. L’équipage aussi bénéficie du génie de Francesco Paszkowski qui a prévu 6 cabines pour 12 personnes avec un équipement électro-ménager pour un programme de grande croisière (immense cuisine professionnelle dirigée par un vrai chef, 3 machines à laver, 3 sèche-linges…).

Ne rien oublier

Oui, la Baraka est prête pour les longues distances et, d’ailleurs, elle est certifiée MCA LY2, ABS, A1, E, AMS et Yachting service. Avec ses réservoirs de 140 000 litres d’essence, de 24 000 litres d’eau, de 36 000 litres d’eaux usées, avec son autonomie envisagée de 5 000 milles nautiques, avec ses trois générateurs Caterpillar, ses moteurs de 1911 CV chacun, sa structure en acier et aluminium et ses stabilisateurs zéro vitesse, on est tranquils. Son garage à annexes est prêt à embarquer deux beaux tenders, sans compter celui qui peut être stocké au pont supérieur. L’ultime touche du sur-mesure sont ces aménagements pour personnes handicapées, y compris des entrées et des sorties facilitées, comme celle depuis le quai, ces portes coupe-feu contrôlées automatiquement ou encore ces issues de secours faciles d’accès. Bien entendu, le mega-yacht a aussi un ascenseur et un monte-plats qui relie les trois des quatre ponts du yacht. Finalement, rien n’y est laissé au hasard à bord de la Baraka.

Fiche technique NaticNews.com de Proteksan Baraka

La gamme Proteksan sur NauticNews.com

Tags : Proteksan – Francesco Paszkowski – Camper & Nicholsons – Monaco Yacht Show

Crédit Photos : Camper & Nicholsons, avec l’aimable autorisation de Charles Ehrardt

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