09/2009 –

Des opérations d’étanchement du bassin de radoub de Villefranche-sur-Mer ont débuté le 8 septembre. Ce monument historique de 64 mètres de long sur 12 de large, pour 3 mètres de profondeur, idéal pour les bateaux à coques fragiles, a notamment accueilli Thendara l’hiver dernier. NauticNews.com avait d’ailleurs assisté à la délicate remise à flots du ketch de 36 mètres [voir notre article]. Cependant, malgré son excellent état de conservation, des voies d’eau obligent à pomper l’eau infiltrée, entre 60 et 80 mètres cubes par heure, durant les opérations de réparation navale. Le bassin a donc été asséché pour les opérations d’étanchement par injection de résine et de coulis de ciment. Ces travaux qui doivent durer 1 mois, permettront d’économiser les 80 000 kWh par an, qui était l’énergie consommée pour le pompage d’entretien.

Patrimoine et économie d’énergie.

Une seconde campagne de travaux pourrait avoir lieu l’an prochain, car le colmatage des voies d’eau peut entrainer de nouvelles fuites à proximité des zones traitées. En attendant le traitement final, le bassin de radoub qui accueille une vingtaine de bateaux par an, va pouvoir reprendre son activité. A l’origine couvert, il était dédié à la construction de galères, dont la première fût la Santa Barbara en 1739. Il a ensuite été miné et partiellement détruit en 1944, puis remis en état dans l’année par le chantier naval Voisin. En 2000, l’activité de ce monument historique a été relancée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Nice Côte d’Azur. Deux ans plus tard s’achevait la refonte de Doriana, une goélette aurique de 35 mètres de 1930. Cette restauration a marqué le début d’une nouvelle ère du bassin de carénage villefranchois dont l’étanchement permettra d’assurer la conservation.

Plus d’informations : Site du Port de Villefranche-sur-Mer.

-NG-