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Glossaire
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- A sec de voiles
Voir \ »Ferler\ »
- Abatée-abattre
Se dit d’un voilier qui change de direction en s’écartant de la direction du vent (contr. lofer). On dit aussi Arriver.
- Accastillage
n.m. C’est l’ensemble des accessoires que l’on trouve sur le pont.
- Accores
Ce sont les pièces de bois permettant de soutenir un bateau sur sa quille lorsqu’il est en cale.
- Acculée
n.f. C’est le mouvement de recule d’un bateau sous l’effet de la houle ou du vent. On dit qu’il cule.
- Adonnante
n.f. Lorsque le vent s’écarte (temporairement) de l’axe du parcours et permet de mieux serrer le vent. Par exemple, lorsque le vent s’oriente sur babord et que le bateau est babord amure.
- Affaler
v. Faire descendre une voile (contr. hisser).
- Affourchage
n.m. L'affourchage est un ancrage a deux ancres, maintenant le bateau face au courant.
- Aiguilleter
v. C’est assembler deux cordages ensemble au moyen d’un filin.
- Allure
n.f. Cap d’un voilier par rapport à la direction du vent. Les principales allures sont : Près ( 45°) ; Travers ( 90° ) ; Largue ( 135° ) ; Grand largue ( 165° ) ; Vent arrière ( 180° ).
- Amer
n.m. Repère caractéristique visible sur une côte (balise, phare…),
porté sur une carte. - Amure
Côté du voilier d\’où vient le vent : tribord amure (vent de droite) et bâbord amure (vent de gauche).
- Anticyclone
n.m. Zone de hautes pressions (plus de 1015 HPa). Cette zone est généralement caractérisée par un vent faible.
- Apiquage
n.m. Abus de langage issu de « l’a pique », désignant l’horizontalité d’un espar (vergue, tangon, …).
- Ardent
Se dit d’un bateau qui a tendance à se rapprocher du lit du vent (contr. mou).
- Ariser (prendre un ris)
v. Action de diminuer la surface d’une voile en prenant des ris.
- Arriver
Voir Abatée-Abattre.
- Artimon
n.m. L’artimon est le plus petit des mâts situé le plus en arrière sur un voilier à plusieurs mâts (ketch, trois mâts). A ne pas confondre avec le grand mât de la goélette situé à l’arrière lui aussi mais derrière le mât de misaine.
- Au vent
Côté d’où vient le vent (contr. sous le vent).
- Auloffée
Mouvement qui modifie le cap du bateau qui vient vers l’axe (le lit) du vent. Départ au lof : Déplacement incontrôlé du bateau vers le lit du vent, dû généralement à une erreur de barre, de réglage de voile(s) et / ou d’une risée.
- Aurique
Désigne les voiles de forme trapézoïdale. On distingue la brigantine, le flèche, la voile au tiers, la voile au quart et la voile à livarde.
- Aussière
n.f. Gros cordage utilisé pour amarrer au quai ou pour le remorquage.
- Bâbord
Sur la gauche par rapport au vent de face (contr. tribord).
- Bâbord amures
Le bateau navigue bâbord amures lorsque le vent souffle du côté bâbord.
- Baderne
n.f. Tresse de vieux cordage utilisée pour protéger une partie d’un navire.
- Balancine
n.f. Cordage partant du haut de mât, servant à soutenir la partie libre d’un espar (vergue, tangon,…) afin d’en régler l’horizontalité (voir « apiquage »).
- Bande
n.f. voir gîte.
- Barbotin
n.m. Il s’agit de la couronne du guindeau portant l’empreinte des maillons de la chaine qu’il tracte.
- Bare away
Passage de la bouée au vent se déroulant comme suit : arrivée lay-line tribord, envoi classique tribord amure.
- Barre
n.f. Système servant à gouverner le bateau.
- Barre à roue
n.f. Se dit d’une barre reliée à un système de cablages destiné à faciliter le travail du barreur.
- Barre de flèche
n.f. Petite pièce horizontale destinée à écarter les haubans du mât (la taille des mâts des voiliers de l’America’s cup nécessite plusieurs étages de barre de flèche).
- Barre franche
n.f. Se dit d’une barre directement fixée à l’axe du gouvernail du bateau.
- Barreur
n.m. Equipier qui barre le bateau et en général, en assure le commandement.
- Basse mer
Se dit de la mer lorsqu’elle est à marée basse.
- Bastaque
n.f. Câble réglable tendu entre l’arrière du voilier et la tête de mât qui permet d’en contrôler la courbure (et d’influer sur la forme du génois).
- Beaufort (échelle de)
n.f. Echelle de classification et de désination du vent inventée en 1805 par l’amiral Anglais Beaufort (1774-1857),
graduée de 0 à 12. Voir Météo France. - Beaupré
n.m. Il s’agit d’une poutre fixée à l’avant de l’étrave d’un bateau, permettant l’utilisation de voiles de superficie supérieure.
- Ber
n.m. Abréviation de « Berceau ». C’est la charpente qui supporte le bateau lors de sa construction et qui glisse à la mer lors du lancement du navire. Le ber sert aussi à caler le bateau lors de son transport.
- Bermudien
Se dit d’un voilier dont la grand-voile est triangulaire.
- Bermudienne
n.f. Voile trapézoïdale hissée avec une seule drisse.
- Bollard
n.m. Solide poteau servant à amarrer les bateaux sur le quai.
- Bôme
n.f. Espar relié horizontalement sur le bas du mât (par un vit de mulet) qui maintient la bordure (partie inférieure) de la grand-voile.
- Bordage (ou bordé)
n.m. C’est l’ensemble des lames de bois longitudinales recouvrant l’extérieur de la coque d’un bateau.
- Border
v. Tirer sur une (ou plusieurs) écoute(s) afin d’aplatir la voile, de la tendre (contr. choquer).
- Bords (tirer des)
Virer d’une amure à l’autre, quand la route du bateau va contre le vent.
- Bordure
n.f. Bord inférieur de la voile (voir aussi Chute et Guindant).
- Boudin
n.m. C’est le bourrelet, généralement en corde, qui fait le tour du bateau afin de le protéger des chocs.
- Bout
n.m. Se prononce « boute ». C’est le nom générique donné à tous les cordages n’ayant pas de propre nom.
- Braie
n.f. Sorte de capuchon recouvrant l’étambrai et le système de blocage du mât au niveau du pont.
- Brasse
n.f. Mesure de la profondeur de l’eau.
Une brasse = 6 pieds = 1.83 m - Brigantine
n.f. Il s’agit d’une voile aurique hissée sur le mât d’artimon des voiliers gréés carrés, et sur tous les mâts des cotres et goélettes.
- Brise de mer
C’est un vent dirigé de la mer vers la terre. Il apparait de jour et atteint son intensité maximum pendant l’après-midi, lorsque la mer est plus froide que la terre.
- Brise de terre
C’est un vent local dirigé de la terre vers la mer. Il apparait la nuit, quand la terre est plus froide que la mer.
- Cabillots
n.m. Ce sont des chevilles en bois ou en métal qui traversent les râteliers et auxquelles on amarre les manoeuvres courantes au pied des mâts ou en abord.
- Cabotage
v. Navigation à petite distance des côtes (contr. navigation au long cours).
- Cadène
n.f. Pièce métallique sur le côté du bateau, où se fixent les haubans.
- Calfater
v. Garnir d’étoupe les interstices entre les planches d’une coque afin d’en assurer l’étanchéité tout en préservant une certaine dilatation entre les planches.
- Cambuse
n.f. C’est la soute utilisée pour le stockage des vivres.
- Cap
n.m. Angle entre l’axe longitudinal du bateau et un repère de référence (Nord magnétique, méridien, etc.)
- Cap compas
n.m. C’est le cap lu sur le compas.
- Cap de monton
n.m. C’est un morceau de bois plat et circulaire percé de trous dans lesquels passent des rides pour raidir les haubans, galhaubans, etc…
- Cap magnétique
n.m. C’est le cap défini par rapport au Nord magnétique de la Terre.
- Cap vrai
n.m. C’est le cap tracé sur la carte et suivi par le bateau.
- Carène
n.f. Partie immergée de la coque, appelée aussi « oeuvres vives ».
- Carène à déplacement
n.f. Se dit d’une carène navigant à assiette constante, qui avance en déplaçant un volume d’eau proportionnel à sa masse, sans déjauger. En général, on la trouve sur les très gros yachts.
- Carène planante
n.f. Se dit d’une carène capable de déjauger et donc, d’atteindre des vitesses conséquentes (peu de frottements sur l’eau).
- Carène semi-planante
n.f. Ou carène à semi-déplacement. Ce type de carène ne plane que partiellement et est très efficace par gros temps ou mer formée. On la trouve le plus souvent sur les vedettes de sauvetage.
- Catégories de conception
Il s’agit de la classification des bateaux, basée sur la capacité à résister à un état de la mer défini par une force maximale de vent (Voir échelle de Beaufort) et une hauteur de vagues.
Catégorie A: navigation à plus de 200 milles d’un abri. Catégorie B: navigation à moins de 200 milles d’un abri. Catégorie C: navigation à moins de 20 milles d’un abri. Catégorie D: navigation à moins de 2 milles d’un abri. - Cercles de mât
Ce sont des cercles de bois, qui coulissent autour du mât et servent à tenir le guindant d’une voile aurique.
- Chasser
v. Se dit d’une ancre lorsqu’elle n’est pas correctement fixée au fond de la mer et qu’elle dérape, faisant ainsi dériver le bateau.
- Chenal
n.m. Passage le plus profond par lequel les bateaux doivent transiter.
- Choquer
v. Laisser filer une écoute afin d’ouvrir la voile (cont. border).
- Chute
n.f. Bord arrière de la voile (voir aussi Bordure et Guindant). Sue une voile carrée, cela correspond à la hauteur de la voile.
- Claire-voie
voir écoutille.
- Clapot
n.m. Etat de la mer caractérisé par de toutes petites vagues.
- Clin-foc
n.m. C’est un foc très léger situé à l’extrémité du bout-dehors.
- Cockpit
n.m. Espace ouvert, à l’arrière du bateau où se tient la majeure partie de l’équipage.
- Coefficient de marée
n.m. C’est le rapport, en un lieu donné, du marnage au marnage moyen en vive eau d’équinoxe. Ce nombre est exprimé en centimètres et permet une prévision des hauteurs de pleine et basse mer. On appelle « marées de vive-eau » celles dont le coefficient est supérieur à 85, et « marées de morte-eau » celles dont le coefficient est inférieur à 55.
- Collier de mât
n.m. Anneau de métal entourant le mât et servant à tenir la bordure avant d’une voile.
- Compas
n.m. Instrument de navigation indiquant le cap. Comme une boussole, il indique les quatre points cardinaux.
- Coriolis (force de)
C’est une force (découverte par le mathématicien français Gustave Coriolis 1792-1843) induite par la rotation de la Terre. Cette force dévie vers la droite la trajectoire d’un corps en mouvement dans l’hémisphère Nord, et vers la gauche dans l’hémisphère Sud.
C’est par l’action de la force de Coriolis que dans l’hémisphère Nord, les vents tournent dans le sens horaire autour d’un anticyclone et anti-horaire autour d’une dépression. Ce phénomène est bien sûr inversé dans l’hémisphère Sud. - Coursive
n.f. Terme générique désignant un passage étroit à l’intérieur d’un bateau, entre les cabines ou les aménagements intérieurs.
- Couvrir
v. En régate, faire les mêmes manoeuvres que l’adversaire pour se maintenir entre le vent et lui.
- Déferler
v. Action de larguer les rabans de ferlage qui tiennent les voiles serrées, et déployer les voiles.
- Déhaler
v. Déplacer un bateau à l’aide de ses amarres.
- Déplacement
n.m. Le déplacement correspond au poids du volume d’eau déplacé par le bateau; c’est le poids du bateau.
- Dépression
n.f. Zone de basses pressions (mois de 1015 HPa). Cette zone est généralement caractérisée par des vents forts.
- Dérive
n.f. Action du vent ou du courant consistant à faire dévier le bateau de son cap. C’est aussi le nom de l’aileron vertical immergé amovible destiné à limiter les effets de cette déviation de cap.
- Descente
n.f. C’est l’escalier menant du pont à la cabine.
- Déventer
v. Se placer entre son adversaire et le vent pour perturber sa propulsion.
- Dog-house
Il s’agit de l’abri protégeant la descente.
- Dormant
n.m. C’est la partie située entre un point fixe et la poulie d’un palan (contr. le « courant » : partie sur laquelle on hale). Le gréement dormant est celui qui maintient la mâture (haubans, étais…).
- Dragon
Le Dragon est un type de monocoque créé en 1929 par le norvégien Johan Anker.
- Drisse
n.f. Filin relié au haut du mât servant à hisser et à amener une voile.
- Dunette
n.f. Superstructure que l’on trouve à l’arrière des grands voiliers.
- Ecoute
n.f. Filin corde servant à border et à choquer une voile.
- Ecoute (chariot d’)
Le chariot d’écoute est une pièce métallique coulissant sur un rail, à laquelle est fixée l’écoute.
- Ecoute (grande)
n.f. Filin Corde servant à border et à choquer la grand voile.
- Ecoutille
n.f. Ouverture pratiquée dans le pont d’un bateau afin de laisser entrer l’air et la lumière.
- Ecubier
n.m. Ouverture pratiquée dans le pavois d’un bateau, à l’avant et à l’arrière, afin d’y passer les amarres.
- Elingue
n.f. Filin ou câble passé en double autour d’un objet afin de le hisser.
- Embouquer
v. Action d’entrer dans un chenal.
- Embraquer
v. Tirer une écoute ou une drisse vers soi. Border rapidement une écoute avec un winch.
- Empanner – Virer lof-pour-lof
v. Faire passer les voiles d’un côté à l’autre du bateau par vent arrière.
- Encalminé
Se dit d’un voilier lorsque le vent est trop faible pour permettre de le gouverner.
- Endrailler
v. Fixer une voile sur un espar.
- Enfourner
v. Embarquer de gros paquets de mer par l’avant du bateau.
- Engagé (être)
Règle de priorité au terme de laquelle le bateau sous le vent devient prioritaire quand son étrave dépasse la perpendiculaire du tableau arrière de l’adversaire [il peut lofer jusqu’au près].
- Enverguer
v. Fixer une voile à une vergue afin de l’établir.
- Erre
n.f. Vitesse d’un bateau par rapport à l’eau.
- Espar
n.m. Terme générique désignant tous les éléments rigides servant à gréer une voile (mât, bôme et tangon).
- Etablir
v. Régler la voile.
- Etai
n.m. Filin rigide (réglable) établi entre l’étrave et la tête de mât pour rigidifier ce dernier.
- Etale
Moment où la mer ne monte ni ne descend.
- Etambot
n.m. C’est la partie arrière (pratiquement verticale) de la charpente d’un bateau.
- Etambrai
n.m. C’est le renfort du pont au passage du mât. Il est recouvert de la braie.
- Etarquer
v. Raidir, tendre une voile au maximum.
- Etouffer
v. Replier une voile afin de l’empêcher de battre au vent.
- Etrave
n.f. Pointe extrême avant d’un bateau.
- Faseyer (ou faseiller)
Vibration d’une voile révélatrice d’un mauvais réglage (la voile est trop choquée) [la solution consiste à la border jusqu’a ce que la vibration disparaisse].
- Ferler
v. Rouler ou plier une voile inutilisée. La voile est alors attachée à son espar. Lorsque toutes les voiles sont ferlées, le bateau est dit « à sec de voiles ».
- Filière de pont
Voir « Ligne de vie ».
- Fisherman
Voile d’appoint se trouvant entre les deux mâts d’un ketch ou d’une goélette.
- Flèche
n.m. C’est la voile triangulaire surmontant une voile aurique.
- Foc
n.m. C’est une voile de forme triangulaire située sur l’étai le plus en avant du bateau. Selon les tailles, elle porte le nom « génois », « solent » ou « tourmentin ».
- Foc d’artimon
n.m. Voile triangulaire située entre le grand mât et l’artimon.
- Fraichir
Se dit du vent lorsqu’il augmente d’intensité.
- Franc-bord
n.m. C’est la hauteur du pont d’un bateau par rapport à la surface de l’eau.
- Gagner au vent
Naviguer au près sans louvoyer.
- Gaillard
n.m. Superstructure située à l’avant ou à l’arrière d’un bateau, servant généralement au logement.
- Garcettes de ris
Il s’agit des petites cordes utilisées pour attacher la partie réduite d’une voile.
- Gennaker
n.m. Voile avant de forme triangulaire. Elle est plus légère qu’un génois léger et moins grande qu’un spi. Elle est destinée aux allures portantes. Certains gennakers sont doublés de manière à devenir booster quand on les ouvre en entier.
- Génois
n.m. Large voile de forme triangulaire venant très près du point d’écoute lorsqu’il est bordé à plat. Il en existe deux formes : le génois léger pour les petits temps et le génois lourd (grammage plus fort) pour les temps frais.
- Gisement
n.m. C’est l’angle entre la direction d’un point et le cap du bateau. Ne pas confondre avec le « Relèvement »
- Gîte
n.f. Inclinaison du voilier sous l’effet du vent (on dit aussi « Bande »).
- Gîter
v. S’incliner sous le vent on dit aussi « prendre de la gîte »).
- Gîter à contre
v. S’incliner au vent.
- Grand largue
Allure du bateau naviguant avec un vent à 150° du cap suivi.
- Grand voile
n.f. Grande voile d’arrière (contrairement aux autres, elle reste en place durant toute la course).
- Gréement
n.m. Terme générique désignant l’ensemble des moyens de propulsion d’un voilier (espars, cordages, voiles).
- Gréement courant
n.m. Le gréement courant est constitué des parties mobiles du gréement : les drisses, les bastaques et les écoutes (par opposition au gréement dormant).
- Gréement dormant
n.m. Ensemble des parties fixes du gréement que sont : le mât, les haubans, l’étais et le(s) pataras (par opposition au gréement courant).
- Gui
Voir Bôme.
- Guibre
n.f. C’est l’ensemble des pièces formant le prolongement de l’étrave, permettant au grément du beaupré de se fixer.
- Guindant
n.m. Bord avant de la voile (voir aussi Bordure et Chute). Le guindant d’une voile carrée est sa hauteur le long du mât.
- Guindeau
n.m. Treuil servant à relever l’ancre.
- Gybe set
Passage de la bouée au vent se déroulant comme suit : arrivée lay-line tribord, empannage puis envoi bâbord.
- Hale bas
n.m. Cordage destiné à descendre un espar ou une voile. Dispositif réglable, établi entre le pont et la bôme (ou le tangon) pour tendre une voile vers le bas.
- Hauban
n.m. Câble métallique permettant de fixer le mât d’un navire.
- Hauturier
De haute mer (contr. côtier).
- Herpes
n.m. Ce sont les éléments ouvragés, situés de part et d’autre de l’étrave, servant d’appui à la figure de proue.
- Hiloire
n.f. Cloison verticale étanche servant à éviter une entrée d’eau.
- Hisser
v. Envoyer (faire monter) une voile (contr. affaler).
- Houle
n.f. Mouvement ondulatoire de la mer.
- Hune
n.f. Plate-forme réctangulaire située à la jonction de deux mâts superposés, servant à accrocher les haubans des mâts supérieurs. On distingue la grand-hune, la hune de misaine et la hune d’artimon selon le type de mât sur lequel elle se trouve.
- Hunier
n.m. Voile carrée fixée à la vergue du mât de hune. Le « petit hunier » se trouve sur le mât de misaine, le « grand hunier » sur le grand-mât.
- IACC
Bateaux de l’America’s Cup. La formule de l’IACC est la suivante :
(L + (1.25xS½) – 9.8 x (3xD½))/0.679
où L = longueur, S = surf. de voile, D = déplacement. - Isobare
n.f. C’est la courbe reliant les points de même pression sur une carte météorologique.
- Jauge
n.f. Mesure des bateaux suivant une formule commune. C’est à partir de la jauge que sont établis les handicaps qui permettent à des voiliers de taille et de dessins différents de régater ensemble.
- Jupe
n.f. Partie située tout à fait à l’arrière du bateau, dans le prolongement de la carène.
- Ketch
n.m. Voilier à deux mâts (misaine et artimon),
dont le plus haut (misaine) est placé plus en avant, et dont la barre est placée à l’arrière des deux mâts. Selon le type de sa grand-voile, le ketch est dit bermudien, aurique ou marconi.
- Largue
n.m. Allures de côté allant du petit largue (vent à 135°) au grand largue (vent à 165°). Depuis 1995, les parcours des régates de l’AC ne comportent plus de bords de largue – reaching leg).
- Larguer
v. Lorsque l’on détache les amarres reliant le bateau au quai.
- Latine (voile)
n.f. Voile triangulaire comprenant les focs et les voiles d’étais.
- Latitude
n.f. C’est la distance en degrés, d’un point par rapport à l’équateur (voir aussi Longitude)
- Latte
n.f. Pièce longue et étroite installée dans la grand voile, indispensable pour rigidifier la grand voile. Sans lattes, une grand voile perd beaucoup de son rendement.
- Lay-line
Bords d’un carré imaginaire dont le sommet est la bouée au vent et la base, la bouée sous le vent (la « route idéale » d’une marque à l’autre consiste en effet à faire deux bords à 45°).
- Lege
n.m. Se dit d’un bateau naviguant sans chargement.
- Lève-nez
n.m. Cordage servant à lever le point d’amure d’une voile aurique.
- Ligne de foi
n.f. Ligne sur le compas pour représenter l’axe longitudinal du bateau.
- Ligne de grains
n.f. Coup de vent violent accompagnant le front froid d’une dépression.
- Ligne de position
n.f. Tracé sur une carte, représentant la route suivie par le bateau.
- Ligne de vie
n.f. C’est le câble de sécurité courant le long du bateau, permettant à l’équipage de s’accrocher. Autre nom: filière de pont.
- Lit du vent
n.m. C’est la direction d’où souffle le vent.
- Livarde (voile à)
n.f. C’est une voile aurique, sans bôme ni corne, établie par un espar en diagonale. Son point d’amure se trouve en pied de mât, son extrémité supérieure étarque le coin supérieur arrière de la voile.
- Loch
n.m. Appareil de mesure de la vitesse d’un bateau.
- Lof
n.m. C’est le côté du bateau qui est frappé par le vent.
- Lofer
v. Se dit d’un voilier qui change de direction en se rapprochant du lit du vent (contr. abattre).
- Long cours (navigation au)
Se dit d’une navigation en dehors des zones côtières (contr. cabotage).
- Longitude
n.f. C’est la distance en degrés, d’un point par rapport au méridien de Greenwich (voir aussi Latitude).
- Longueur hors-tout
n.f. C’est la longueur maximum d’un bateau.
- Louvoyer
v. Progresser face au vent en zigzaguant d’un bord à l’autre. Tirer des bords.
- Loxodromie
n.f. C’est la route suivie par un bateau qui suit toujours le même cap vrai. Il coupe ainsi tous les méridiens sous le même angle.
- Maitre-bau
n.m. C’est la pièce de charpente horizontale et transversale à l’axe du bateau, placée à l’endroit le plus large du bateau et servant de support de pont. Par extension, c’est la mesure de la largeur du bateau.
- Manille
n.f. Pièce métallique en forme d’étrier, fermée par un boulon, servant à relier deux éléments entre eux (cordages, voiles, etc.)
- Manque à virer
Se dit lorsque l’on rate son virement de bord.
- Marnage
n.m. Il s’agit de l’écart entre la hauteur de l’eau en pleine mer et en basse mer.
- Marque
n.f. Bouée délimitant un parcours de régate (on distingue une marque au vent, celle qui reçoit le vent en premier, et une marque sous le vent).
- Marque déplacée
n.f. Dans la mesure où le parcours se fait toujours dans le sens du vent, une bascule confirmée entraîne un déplacement du parcours pour retrouver ce sens (les bouées changent alors de couleurs).
- Masquer
v. Un voilier masque lorsque le vent frappe ses voiles par devant (au lieu de derrière). Cette manoeuvre permet au bateau de s’arrêter rapidement.
- Mature
n.f. C’est l’ensemble composé du beaupré (à l’avant de l’étrave),
des mâts et des vergues. - Mêche de safran
n.f. C’est la partie du gouvernail sur laquelle vient se fixer la barre.
- Membrure
n.f. Partie longitudinale du squelette du bateau. Elle est revêtue extérieurement par le bordage (ou bordé) et intérieurement, par le vaigrage.
- Méridien
n.m. Cercle imaginaire tracé autour de la Terre et passant par les pôles (voir aussi Latitude et Longitude).
- Méridienne
n.f. C’est la hauteur d’un astre observé à midi.
- Mille nautique
n.m. Mesure de distance en mer : 1 mille = 1852 mètres. C’est la distance entre deux points d’un méridien terrestre séparés par une minute d’arc. Ne pas confondre avec le « mile » anglosaxon qui vaut 1609 mètres.
- Misaine
n.m. C’est le mât le plus en avant du voilier.
- Monotype
Compétition au cours de laquelle tous les concurrents courent avec un bateau similaire.
- Mouiller
v. Jeter l’ancre pour immobiliser le bateau.
- Noeud
n.m. Unité de vitesse notament utilisée dans la marine. Un noeud = 1 mille par heure. Abbr. : kt (de l’anglais « knot »).
- Oeuvres mortes
Partie du bateau située au-dessus de la ligne de flottaison.
- Oeuvres vives
Partie du bateau située au-dessous de la ligne de flottaison.
- Opposés
Se dit lorsque deux bateaux reçoivent le vent sur un côté différent .
- Orthodromie
n.f. C’est le plus court chemin (en distance) sur une sphère. Il s’agit en fait d’une portion de grand cercle. Les systèmes GPS calculent des orthodromies lorsqu’ils déterminent la trajectoire séparant deux points.
- Palan
n.m. Appareil de levage constitué de deux poulies permettant de réduire la force nécessaire au levage ou au déplacement d’une charge.
- Palanquer
v. Manoeuvrer un objet à l’aide d’un ou plusieurs palans.
- Palanquin
n.m. Palan simple situé en bout de vergue, servant à la prise de ris.
- Panne
n.f. C’est l’allure d’un navire sous voiles, arrêté dans sa marche par l’orientation contrariée de sa voilure.
- Paquet de mer
n.m. C’est une lame embarquant sur le pont.
- Parallèle
n.m. Cercle imaginaire parallèle à l’équateur.
- Pataras
n.m. Filin souvent réglable, rigidifiant la liaison entre la tête de mât et l’arrière du voilier.
- Pavois
n.m. Surélévation tout autour de la coque destinée à protéger l’équipage et le matériel d’une chute à la mer.
- Pénalité
n.f. Sanction infligée suite à une faute, elle consiste à faire un tour sur soi-même à un moment choisi par le sanctionné (une faute importante entraîne une double pénalité, dont une est immédiate).
- Penon
n.m. S’écrit aussi « Pennon ». Il s’agit d’un petit bout de laine cousu sur chaque face d’une voile afin de visualiser la direction du vent.
- Pétole
Temps caractérisé par une absence de vent ou un vent très faible.
- Pinoche
n.f. Bouchon de bois servant à colmater un trou.
- Plage avant
Pont avant du bateau.
- Point
n.m. C’est la position précise du navire. En général, il s’agit des coordonnées de latitude et longitude.
- Point d’amure
n.m. C’est le coin inférieur avant de la voile. Il se trouve à l’intersection de la bordure et du guindant.
- Point d’écoute
n.m. Point inférieur d’une voile où est fixée l’écoute. Il se trouve à l’intersection de la chute et de la bordure.
- Pont
n.m. « Plancher » du bateau.
- Ponton
n.m. Plateforme flottante destinée à amarrer les bateaux.
- Portant – vent arrière
n.m. Allures allant du vent de travers (90°) au vent arrière (180°).
- Portant (bord de)
Partie du parcours où le bateau va de la bouée au vent à la bouée sous le vent. Il avance alors avec le vent.
- Porter
v. On dit d’une voile qu’elle porte lorsqu’elle est gonflée par le vent.
- Poupe
n.f. Arrière du bateau.
- Poupée
n.f. C’est la partie cylindrique du guindeau autour de laquelle s’enroule un cordage ou une chaine.
- Près
n.m. Allure très proche de l’axe du vent (35 ou 45°).
- Près (bord de)
Partie du parcours où le bateau va de la bouée sous le vent à la bouée au vent. Il avance alors contre le vent.
- Près serré
Allure où l’on remonte le plus possible contre le vent (dans la brise, un IACC remonte à 28° mais à 45° dans le petit temps).
- Presse-étoupe
n.m. Couronne métallique empéchant l’eau de pénétrer par le trou du gouvernail.
- Proue
n.f. Pointe avant du bateau.
- Quete
n.f. Il s’agit de l’inclinaison du mât vers l’arrière, par rapport au pont.
- Quille
n.f. C’est la partie inférieure de la coque, située dans l’axe du navire.
- Rabanter
v. Fixer, à l’aide d’un raban, une voile sur sa vergue.
- Ralingue
n.f. Cordage entaourant une voile pour la renforcer.
- Ralinguer
v. Se dit des voiles qui battent parceque non gonflées par le vent.
- Rating
Nom anglais. Chiffre obtenu par des calculs de jauge.
- Redan
n.m. Décrochement vertical au milieu de la coque permettant de limiter les frottements de l’eau.
- Refusante
n.f. Risée qui empêche le bateau de serrer le vent (il faut alors abattre sous peine d’être ralenti).
- Relèvement
n.m. C’est l’angle formé entre la direction d’un point et la direction du Nord. Ne pas confondre avec le « Gisement ».
- Ris
n.m. Dispositif servant à réduire la surface d’une voile.
- Ris (prendre un)
Diminuer la surface de la grand voile quand le vent forcit. On dit aussi Ariser.
- Risée
n.f. Augmentation subite et passagère du vent.
- Rouf (ou Roof)
n.m. Construction sur le pont d’un bateau, servant d’abri à un salon, une cabine, ou à la descente.
- Route libre derrière (en)
Un voilier est en route libre derrière un autre lorsque sa coque est derrière une ligne perpendiculaire à l’arrière de l’autre voilier (l’autre voilier est en route libre devant).
- Route libre devant (en)
voir « en route libre derrière ».
- Route normale
La route qu’un voilier suivrait pour finir aussitôt que possible en l’absence d’un autre voilier.
- Safran
n.m. Partie immergée du gouvernail servant à diriger le bateau.
- Slam-dunk
Croiser juste devant l’adversaire (en étant prioritaire) et lui virer immédiatement dessus pour le couvrir alors qu’il passe derrière.
- Solent
n.m. Voile d’avant triangulaire, de taille intermédiaire entre le génois et le tourmentin. Son recouvrement va jusqu’au pied du grand mât.
- Sous le vent
C’est le côté opposé d’où vient le vent (contr. au vent).
- Soute à voile
Endroit situé dans l’avant de la coque du bateau où sont entreposées les voiles utilisées lors de la course. Un équipier, le soutier ou couturier, y reste durant toute la régate.
- Spinnaker (spi)
n.m. Grande voile d’avant triangulaire et légèrement convexe. Elle est utilisée exclusivement au portant. C’est généralement la plus colorée des voiles.
- Superstructure
n.f. C’est l’ensemble des constructions sur le pont d’un bateau.
- Surtoiler
v. Porter trop de voile par rapport à la force actuelle du vent.
- Tableau
n.m. C’est la partie arrière du bateau.
- Tangon
n.m. Espar s’appuyant à une extrémité sur le mât et destiné à recevoir à l’autre extrémité, le point d’amure du spinnaker.
- Tirant d’air
n.m. C’est la hauteur maximale entre la ligne de flottaison et le sommet des superstructures du bateau. C’est un paramètre important car il peut être limitatif quant au passage d’un bateau sous un ouvrage d’art.
- Tirant d’eau
n.m. Profondeur occupée par le bateau. Il s’agit de la mesure entre la ligne de flottaison et la partie la plus basse du bateau (fond de coque ou quille). C’est un paramètre important car il peut être limitatif quant à l’entrée d’un bateau dans un port.
- Tonneau
n.m. Unité de volume. Un tonneau = 2.83 mètre cube.
- Tonture
n.f. Il s’agit de la courbure du pont, dans le sens de la longueur du bateau, relevée aux extrémités.
- Tourmentin
n.m. Voile triangulaire la plus petite. Elle est de fort grammage et utilisée par gros temps.
- Travers (vent de)
Le vent est à 90° par rapport à l’axe longitudinal du bateau.
- Tribord
Sur la droite par rapport au vent de face (contr. bâbord).
- Trinquette
n.f. Voile d’avant triangulaire de petite taille située sur un bas étai devant le grand mât. Dans le cas de plusieurs focs, la trinquette est la voile la plus près du mât.
- Vaigrage
n.m. C’est le revêtement intérieur d’un bateau.
- Vaigre
n.f. Lame de bois constituant le vaigrage.
- Vent (au)
Situé du coté d’où vient le vent ( contr. Sous le vent ).
- Vent (monter au)
Naviguer vent debout.
- Vent (sous le)
Situé du coté le plus éloigné du vent ( contr. au vent ).
- Vent apparent
Vent perçu sur le bateau (vent réel par rapport au vent créé par la vitesse du bateau). Au près, le vent réel s’ajoute à la vitesse du bateau, au portant, c’est le contraire.
- Vent arrière
Allure du bateau lorsqu’il se déplace dans le sens du vent.
- Vent debout
Position du bateau lorsqu’il se trouve face au vent.
- Vent réel (ou vent vrai)
Véritable vitesse du vent (telle qu’elle est perçue sur un point fixe).
- Vergue
n.f. C’est une longue pièce de bois ou de métal, placée horizontalement en travers d’un mât. Le rôle de la vergue est de supporter la voile, enverguée à l’aide d’une filière d’envergure sur son bord supérieur. Une vergue peut-être fixe ou mobile.
- Virement de bord
Passage d’un bord à l’autre au près. C’est une manoeuvre nécessaire pour remonter face au vent, elle se fait autour de 30° pour un IACC.
- Vit-de-mulet
n.m. C’est la pièce par laquelle la bôme est fixée au mât.
- Wharf
Mot anglais désignant un appontement perpendiculaire au quai principal, permettant un accostage de part et d’autre.
- Winch
n.m. Appareil en forme de treuil (ou de moulin à café) et actionné grâce à une manivelle. Il permet de démultiplier les forces lors d’un réglage des écoutes ou pour hisser une voile.
- Y (Pavillon)
Pavillon de réclamation.