Un Nautic de Paris bien équipé
Le Nautic de Paris permet au public de découvrir les nouveaux équipements. Après le METS d’Amsterdam, salon professionnel incontournable, les équipementiers proposent à Paris un vaste choix d’innovations, notamment dans un show-room mis en place au centre du Pavillon 2-2 de la Porte de Versailles. Les visiteurs et les nouveautés s’y pressent.
L’accastillage vit sa révolution textile. Les fibres techniques devenant de plus en plus performantes, les manilles, poulies et autres bloqueurs leur font la part belle. Même Wichard, le roi de l’inox marin, présente une nouvelle génération de poulies textiles baptisée MXL. Antal développe ses poulies ouvrantes Dynablock, et Kohlhoff ses manilles sans aucune pièce mécanique. Fiabilité, performances, poids, les arguments ne manquent pas pour vanter cette révolution, dont le plus étonnant produit est le bloqueur Constrictor du français Cousin-Trestec. Une gaine textile enserre le bout en lieu et place d’une came qui l’écrase : moins d’usure, meilleure fiabilité, poids ridicule ; les fibres délogent le métal sur les ponts des bateaux modernes !
Autre français très actif, venu de Normandie et adopté par de nombreux coureurs, Karver lance un petit emmagasineur à cliquet, permettant de l’utiliser comme un enrouleur. Chez Seldén, après les winches permettant de choquer en charge pour affiner les réglages, un nouvel enrouleur est proposé, permettant d’enrouler tout type de spinnaker depuis le cockpit. Et chez Lewmar, le système de virement de bord automatique synchronise les deux winches électriques pour virer d’une pression sur un bouton. A tous les étages, l’accastillage progresse donc en facilité et en automatismes, permettant à des équipages réduits et amateurs de manœuvrer comme des pros.
Outre les nouvelles générations de gilets automatiques, bien plus pratiques et discrets que les antiques Maewest (du nom d’une actrice américaine dotée d’une forte poitrine), la sécurité en mer connaît aussi des progrès impressionnants. La généralisation de l’AIS (Automatic Indentification System), qui identifie et prévient les bateaux navigant autour de vous, va jusqu’aux équipements individuels : McMurdo et Kannad Marine présentent au Nautic leurs balises personnelles AIS de poche, qui font d’un homme à la mer une balise vue par tous les navires à proximité.
En Electronique, la tendance de fond cette année, le déferlement des écrans tactiles, dans le sillage de l’Ipad d’Apple. Les systèmes permettant d’utiliser un Ipad ou Iphone comme répétiteur se multiplient, chez Digital Yacht par exemple. Ou encore le système universel de fixation Tallon, qui permet de fixer et d’alimenter sa tablette partout à bord (Chez MC Technologies). Les grands de l’électronique proposent aussi des solutions intégrées, comme Raymarine avec ses écrans E7, B&G, Simrad, Geonav et même Furuno qui distribue des écrans tactiles pour ses logiciels Maxsea. Par ailleurs, les technologies hier réservées aux appareils haut de gamme poursuivent leur démocratisation, comme en témoignent les nouveaux petits combinés Elite 4 de Lowrance, qui proposent une image sondeur vidéo à prix canon. Enfin, dans les allées nautiques, on pouvait croiser Matthieu Robert, bien connu des fans de la Coupe de l’America, avec son nouveau processeur Bravo3 destiné aux écuries de course.
Crédit photo : Raoul Dobremel / AFP / Nautic 2011
Source : Communiqué Presse Nautic de Paris
-NG-
Commentaires