Lancé à Fort Lauderdale en 2010, le nouveau Lazzara 76 Breeze est un bon remake du tout premier modèle du chantier naval américain. Hormis une extension des dimensions initiales et des réservoirs, le yacht s’est doté d’une triple motorisation Cummins Zeus Systems, une première mondiale, et d’un espace habitable riche et aéré.

« Dieu vous donne tant de jours à vivre, mais les seuls qui ne jouent pas contre vous sont ceux passés en mer », disait l’initiateur de Lazzara Yachts, Vince Lazzara. Cette vision est incarnée par le Breeze qui multiplie les espaces en plein air pour mieux profiter de la grande bleue. Le « skylounge cabriolet », marque de fabrique du chantier américain, comprend des transats, des fauteuils et, à couvert, un bar, un carré-dînette central, un poste de pilotage, un poste d’observation et deux carrés supplémentaires complètement à l’extrémité du pont. Le tout est protégé du soleil par un top rigide, mais ouvert sur les côtés pour laisser passer la brise. À l’étrave du pont principal on trouve un autre espace de détente à ciel ouvert. Couronné d’un beau carré, il permet d’organiser un apéritif ou de manger sur le pouce. C’est aussi la fonction du carré arrière, composé d’une banquette et d’une grande table. La décoration est assez basique : teck, bois verni et cuir crème. Mais le tout est de belle facture avec des détails soigneusement choisis par l’équipe de la décoratrice en chef Ari Loar. Et surtout, cette sobriété joue en faveur d’une coque rococo qui ne passe pas inaperçue.

Une part d’héritage

Devinez qui a signé le design de la carène ? Dick Lazzara himself, l’un des fils de Vince Lazzara et co-créateur du chantier éponyme ! En passant, il s’agit d’une entreprise familiale, dirigée encore aujourd’hui par les descendants de ce fameux chimiste, co-créateur de Columbia Yachts et de Gulfstar Yachts… Cette carène donc, bénéficie d’un angle d’étrave très étroit, soit seulement 12,5° ce qui présage de très belles sensations en mer. Sans compter que le Lazzara 76 a subi une sacrée cure d’amincissement : 47,6 tonnes du Breeze contre 60 tonnes du tout premier modèle ! Cela est dû au perfectionnement de la méthode de construction en composites. En effet, précurseur de la fibre de verre, le chantier naval américain maîtrise à merveille le sandwich composite. Pour deux raisons : gain de poids et bien-sûr une consommation de fuel réduite. Par ailleurs, la carène est plus effilée, mais plus spacieuse que sur le premier Lazzara 76. Avec ces belles vitres rectilignes pour un look très en vogue, le chantier réinvente le code stylistique européen.

Un yacht haute définition

Le passage au pont principal se fait par un escalier en coursive. Et c’est avec grande surprise qu’on découvre l’incroyable scénarisation de l’intérieur. Le style néo-moderne, inspiré des clubs de jazz, se vit comme un confortable cocon où il fait bon se réfugier. Simili-cuir foncé et blanc en imitation crocodile, bois marron rayé et verni dans la tradition des voiliers, plancher en bois mat, literie satinée, chevets à carreaux rembourrés… Ceci est  bien un bateau américain. Malgré tout, aucune tendance au débordement qu’on appelle american beauty… Là encore, c’est un luxe de coins et de recoins qui fait toute la différence du Breeze par rapport aux autres yachts de 23 mètres. On profite du carré cocktail face aux fauteuils à tribord, de la véritable salle à manger pour 6 personnes ou plus, avoisinant les grands quartiers équipage. Grande cuisine, cave à vin, carré repas, poste de pilotage : Lazzara Yachts pense à ceux qui travaillent ou vivent à bord à plein temps. Pour la nuit, cinq belles cabines s’offrent au pont inférieur, comprenant 10 places en couchage. Le Lazzara 76 Breeze est un yacht de luxe par définition.

Fiche Technique NauticNews.com du Lazzara 76 Breeze

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Crédit photos : Lazzara Yachts

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