06/2010 –

Lancé en été 2009, le Wally Power 55 est le chaînon manquant d’une gamme qui évolue vers des unités de plus en plus grandes. De plus en plus futuristes aussi, entre le WHY, une collaboration avec Hermès et le Wally Power 70 [voir notre article], le lisse cocon qui devient papillon sur l’eau. Fidèle à cette démarche, la marque monégasque lance avec ce nouveau modèle le concept d’ouverture totale. A bas le hard top pour « vivre la mer, en étant toujours à son contact » selon le souhait du créateur de Wally Luca Bassani.

Wally, c’est simple : on déteste ou on adore. En tout cas, il ne laisse pas de glace. Canonisée par les jeunes et les moins jeunes designers, la marque créé la surprise à chaque lancement. Aussi le Wally Power 55 est encore et toujours innovant. D’abord dans ses lignes toutes en angles; agressives et sans concession. Pas de chichi, le design est réduit au minimum indispensable à bord, sans manquer pour autant de confort.  » Tout doit être rassurant, agréable, épidermique », disait Luca Bassani à la Tribune en parlant de sa définition des espaces intérieurs d’un Wally. Une définition tout à fait adéquate au Wally Power 55 qui concilie la légendaire étrave droite avec un décor presque sensuel. Tout y est touché, ressenti, émotion. Du puissant vrombissement des moteurs à la caresse du vent, de l’adrénaline montant à chaque virage au clapotis à l’arrêt quelque part au large des côtes de la Sardaigne.

Côté maison

Le cockpit du Wally Power 55 déploie une surface de 10m2 agrémentée de plages de bain dont la douce sellerie invite à la détente. Le pont tout teck est à expérimenter pieds nus et cheveux dans le vent. La quantité d’air est méticuleusement contrôlée par le large pare-brise intégral teinté anti-UV pour mieux supporter la chaleur méditerranéenne. Les nostalgiques du hard top peuvent le demander en option ainsi qu’un taud. Les banquettes symétriques sont agrémentées d’une table bâbord pour partager un repas à six. Le tableau de bord ultra futuriste offre deux sièges doublés d’une banquette pour deux passagers du côté opposé. On s’y assoit ou on s’allonge, selon l’envie du moment, à l’abri des rayons du soleil. Les amateurs du bronzage et les détracteurs du soleil en seront ainsi satisfaits… On accède à l’intérieur par la petite porte à l’avant. La déco peut surprendre par sa modernité signée comme tout le style du bateau de Stefano Pastrovich. Là non plus, pas de concession qui tienne. Du noir et du blanc, le yin et le yang : un équilibre parfait entre le masculin (mobilier noir verni) et le féminin (canapés blancs, miroirs). Avec ça, la lumière est très présente, à la différence de très nombreux opens de 17 mètres.

Un bateau qui fait du bruit

Facile de se sentir comme à la maison à bord du Wally Power 55. Toutefois, ce n’est pas une villa flottante, mais bien un open de sport. Sa propulsion innovante est composée de quatre moteurs Volvo diesel de 435 CV chacun (1740 CV en tout !) couplés avec quatre IPS 600. Cette astuce technique permet avant tout d’obtenir une très grande manœuvrabilité. Par ailleurs, elle dynamise le bateau qui gagne beaucoup en performance et en puissance. Avis aux casse-cou ! La vitesse maximale qui peut être obtenue dans des bonnes conditions météo est de plus de 40 nœuds. Mais même à 25 nœuds, le Wally Power 55 offre de belles sensations marines. Au mouillage surtout, c’est un plaisir grâce à la nouvelle passerelle hydraulique à l’arrière. Ses dimensions (2m10 par 1m60) permettent de rejoindre facilement et sans danger le quai. De plus, elle peut servir de plongeoir et d’élévatrice pour remonter un jet ski. Maniaque Luca Bassani ? Oh que oui. Mais sans cette précieuse maniaquerie sa marque ne serait pas devenue ce qu’elle est : un phénomène de société.

Fiche technique NauticNews.com du Wally Power 55

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Tags : Wally – Luca Bassani – Stefano Pastrovich – WHY – Wally Power 70

Crédit photo : Gilles Martin-Raget

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