06/2010 –

Avec le nouveau A25, le chantier américain Cobalt s’introduit sur le marché de luxe. Cette curiosité, présentée aux salons d’hiver 2010, inaugure toute une gamme à venir : plateforme hydraulique arrière, sièges modulables et sellerie surpiquée à rendre jaloux les Lamborghini. Bien-sûr, la cote est élevée. L’entrée de gamme est à presque 70000 euros ! Mais, c’est un essai audacieux pour se frayer le passage dans l’océan des runabouts bow-riders.

Tout juste sorti d’usine, le nouveau Cobalt A25 fait parler de lui. A suivre notamment le débat des pour et des contre la plateforme hydraulique arrière. La litigieuse innovation s’actionne par un bouton qui la fait descendre à 3 mètres sous l’eau. Pour les enthousiastes, c’est idéal pour la plongée ou la baignade; mais encore pour la sécurité et le confort des animaux domestiques. Pour les méfiants, c’est un gadget qui ne passera pas l’épreuve de l’hivernage dans l’eau salée. On ne peut que vous recommander d’opter pour l’extension de garantie à dix ans, si vous craquez pour cet élégant runabout bow-rider. La deuxième innovation, dont se targue le chantier Cobalt, est le fait de pouvoir moduler les sièges, y compris côté passager. Il s’agit d’un point fort pour un bateau de 7,77 mètres : il se dote ainsi de trois positions différentes sur la plage arrière. D’ailleurs, il est possible d’allonger le bateau par une échelle de bain déployable qui permet de dépasser les 8 mètres de longueur hors tout. Vous cherchez peut-être les coffres de rangement ? Regardez sous les banquettes : ils sont très nombreux. Vous pourrez même y cacher vos pare-battages, vos skis et sécher vos vêtements dans un compartiment chauffant prévu à cet effet.

Plus luxe que la moyenne

Est-ce la carène montée en cinq étapes ? Est-ce la blancheur extrême de la sellerie ? Mais déjà, à prime abord, le Cobalt A25 paraît plus grand que sa taille. Son look racé, souligné par une étrave tulipée, présage de bonnes sensations en mer : les redans sont bien marqués et le choix de motorisations est très vaste. Cobalt propose aussi bien du Volvo Penta que du MerCruiser entre 300 et 430 CV. Aucun danger pour les baigneurs et les oreilles : le moteur est loin des yeux mais près du cœur. La finition vaut son pesant d’or. La sellerie est très propre et se distingue par des surpiqures à la française surmontées de points de diamant fait main. Autre similitude avec une voiture de luxe : l’omniprésence de logos Cobalt qui rajoutent une touche glamour à ce petit bateau très classe. Pour sécuriser le va-et-vient depuis le quai, le chantier a rajouté des bandes anti-dérapantes sur les flancs. La griffe finale : le gel-coat très soigné, disponible en plusieurs coloris, hormis les habituelles flammes à l’américaine très kitch (ouf !).

Traitement spécial pour le pilote

La fibre de verre du tableau de bord est recouverte d’une pellicule vinyle qui fait ressortir les appareils de navigation. Le pilote n’aura aucun mal à suivre les événements inscrits sur le voyant de vitesse, le tachymètre, le compas digital. Accoudé au repose-bras en inox, il surveillera d’un œil distrait les évolutions de la température, de la profondeur, de l’air, de la vitesse, du niveau de carburant, de l’heure, de la puissance et des niveaux d’huile. Au niveau du repérage, vous pourrez opter pour une navigation centralisée, signée Garmin 620 GPS, ou tester la technologie tactile maison, baptisée Cobalt Touch Tech. Pour votre sécurité, le chantier a prévu une boîte à gants qui ferme à clé. Vous y trouverez un port USB et une prise de 12 Volt pour vous amuser avec du multimédia. L’éclairage est assuré par des LEDs, doux au regard. De qui s’attarder en mer bien après le coucher de soleil. C’est là qu’on regrette l’absence de cabine pour passer une nuit sur l’eau. A grand regret, on laisse son Cobalt A25 à quai. Promis, demain, on repart à nouveau au large !

Fiche technique NauticNews.com du Cobalt A25

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Tags : Cobalt – Runabout – Bow-Rider

Crédit photos : Cobalt Boats

-KL-